PORTRAIT d’Isabelle
Loire-Atlantique (44)

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Parlez-nous de votre exploitation

Nous avons 70 vaches de races Prim’Holstein et Brune des Alpes ainsi que 80 hectares de surface, principalement en herbe. Nous sommes deux associés, mon mari et moi. Cela fait environ 20 ans que nous sommes installés et 6 ans que nous sommes passés en bio.

A QUOI ressemble une journée type sur votre exploitation ?

Nous commençons la traite vers 7h, après nous nous occupons des veaux. Mon mari s’occupe des logettes, de passer le rabot pour nettoyer le bâtiment, de donner à manger aux vaches et aux génisses avant qu’elles ne retournent au pâturage. Le soir il y a également la traite. Dans la journée nous nous occupons des clôtures, des papiers etc.

POURQUOI une conversion vers l’agriculture biologique ?

Mon mari n’a jamais aimé tout ce qui est traitements, cela le rendait malade. Cette raison nous a motivés à passer en bio. Certains membres de notre famille qui étaient déjà installés en bio nous ont aiguillés.

Qu’est-ce qui vous PASSIONNE dans votre métier d’éleveuse BIO ?

J’aime être au contact des animaux, les voir en bonne santé, faire en sorte de les soigner via des alternatives telles que l’aromathérapie ou la phytothérapie. Avec ces méthodes les vaches sont moins productives mais plus résistantes ce qui nous permet de les garder plus longtemps, surtout les brunes des alpes qui ont une longévité assez importante. Nous avons toujours la première vache que nous avons acheté, elle a 20 ans et a fait 10 veaux. J’aime aussi fournir un travail de qualité qui me rend fière de ce que nous produisons.

AVEZ-VOUS MIS EN PLACE des actions PARTICULIEREMENT INNOVANTES dans votre élevage depuis votre installation ?

Nous produisons beaucoup d’herbe sur la ferme. Pour la gérer de façon optimale, nous avons suivis une formation sur le pâturage tournant afin de mettre en place ce système. Je fais également des tisanes de foin pour soigner les diarrhées.

Qu’auriez-vous envie de faire pour aller plus loin dans la bio ?

Nous aimerions construire un bâtiment en photovoltaïque pour essayer d’être plus indépendant. Nous aimerions aussi devenir totalement indépendants en protéines afin de ne plus avoir a en acheter pour compléter la ration de nos vaches. Cela se traduirait par le fait de semer des céréales ou des féveroles.